Si seule, trop seule.. [ Ouvert à tous ]

Chantant doucement, elle ne prêtait plus attention à son entourage. Elenore ne se concentrait seulement sur le son de sa voix, parfois improvisant quelques paroles. La jeune femme s'amusait bien à marier les notes qui s’harmonisaient pour faire une douce mélodie où trônait des paroles signifiant ce qu'elle pensait. Elle entendit, au loin, des pas. En fait, elle les pensait loin, mais ils étaient tous proches. Quand la voix forte de la déesse résonna dans le grand hall, Elenore se tût et se retourna très rapidement en position d'attaque. Ses cheveux bruns avaient parfaitement suivi le mouvement et ils s'étaient placés mélodieusement autour de son visage. Ses yeux marrons scrutaient la salle, en cherchant l’intrus afin de l'attaquer. Elle vit une silhouette. Sans regarder qui c'était, elle lança une toute petit attaque de feu, très faible. Elenore ne comptait pas blesser ou même brûler quelqu'un. Son attaque était bien simple, et facile à esquiver, ou simplement à détruire.

- Tu es Élénore Michelle, espionne du clan du feu. Que fais-tu là à cette heure? Tes compagnons dorment, si tu veux être d'attaque pour tes missions, tu devrait faire comme eux.

Elenore reconnu la chef du clan de l'eau. Elle regretta son geste. La femme baissa les yeux en même temps que ses bras. Elle savait éperdument que sa petite attaque ne l'avait point atteinte, mais Elenore trouvait que c'était un très haut manque de respect attaquer de la sorte une déesse. Elle leva les yeux vers la chef. Dans ses yeux, l'on pouvait clairement lire qu'elle était désoler. Elenore se répétait sans cesse qu'elle était pathétique, qu'elle aurait dû faire attention.

- Oui.. Seulement, j'étais incapable de dormir. Je me lève toujours très tôt.

Elenore était assez mal à l'aise. Elle baissa les yeux et elle jouait avec ses bracelets, sans toutefois reveler ce qu'il se cachait en dessous. Elle lui afficha un sourire avant de regarder ailleurs. La lycanthrope avait faim, seulement, elle ne voulait pas manger. Son ventre avait presque crier famine mais elle s'est mise à parler afin de cacher ce grossier son.

- En tant normal, je serais sortie. J'aurais été me chercher une petite pâtisserie comme déjeuner, mais je n'ai pas faim. Et je ne veux pas aller dehors sans raison...

Après avoir prononcer ses quelques mots, elle laissa trôner le malaise. Elle se dit qu'elle n'aurait pas dû chanter, elle n'était qu'une pathétique femme qui s'apitoyait sur son sort et qui ce prenait de haut. Elenore se trouvait tellement stupide. Tout ce qu'elle pensait d'elle même était négatif. Quand elle regardait la déesse de l'eau, elle voyait clairement que cette femme n'avait pas peur, elle avait confiance en ses pouvoirs et en elle même. De plus, la déesse était bien plus belle que Elenore. La jeune se mit à regarder la salle. Elle remarqua alors la table basse, au centre de la pièce, habiller d'une robe en dentelle blanche où trônait un pot de fleurs où ne se tenait qu'une seul rose rouge. La table était sagement déposer sur un tapis fleurie. Le plancher était bien loin d'être extra ordinaire, il était seulement en bois franc. Une grande porte menait dehors alors qu'un grand escalier était au mur opposé.

Ce matin-là, Orianna s'était levée assez tard, étant plutôt paresseuse pour une déesse. Elle avait prit un bain de bulles, avait mangé un délicieux repas et s'était pratiquée avec son cousin Glenn dans la grande place de son clan pour améliorer sa technique de guérison... Bref, la jeune chef avait eu une jolie matinée, jusqu'à ce qu'elle regarde son calendrier. C'était la journée d'installation de ses espions. Alors, la belle jeune fille s'était rendue aux dortoirs avec ses seconds en croyant devoir rester que cinq minutes. Comment aurait-elle pu deviner qu'elle allait se faire attaquer par une banale espionne impolie du clan du feu?

- Oui.. Seulement, j'étais incapable de dormir. Je me lève toujours très tôt.

La chef de l'eau la regarda dûrement. Malgrés la soudaine politesse désolée de l'espionne, Orianna était restée irritée du geste inaproprié survenu plus tôt. Puis, elle détecta un nouveau sentiment dans le regard d'Elenore. De la honte? Non, c'était bien pire. Du dégoût. Envers qui? Elle même. Cette déduction adoucit le regard de la jeune déesse et elle s'éforça de s'apaiser un peu. Puis, Orianna entendit le ventre de l'espionne émettre un bruit plaintif. Avait-elle faim? Elle remarqua qu'Elenore s'était empressée de parler pour essayer de dissimuler le son de son corps.

- En tant normal, je serais sortie. J'aurais été me chercher une petite pâtisserie comme déjeuner, mais je n'ai pas faim. Et je ne veux pas aller dehors sans raison...

Orianna hocha la tête. En effet, elle n'avait pas le droit de sortir aussi tôt. Au moins, elle respectait les règles, ce qui plaisait à la jeune chef. Puis, Elenore sembla soudainement très mal à l'aise. Son regard se promenait partout dans la pièce sauf sur Orianna, ce qui la fit passer sa main gauche dans sa belle chevelure bouclée en signe de gêne, surtout lorsque les yeux de la membre du feu se posèrent sur elle, observant sa personne de la tête aux pieds, s'attardant étrangement à ses atouts et à son corps bien mince et découpé. Son visage aussi, semblait très intéressant alors qu'elle sentait le regard de l'espionne examiner ses plus petits traits en détails. Observait-elle son regard? On aurait dit qu'elle lisait ses pensées. Puis, Élénore détourna enfin le regard vers la table basse au milieu de la pièce, laissant Orianna légèrement curieuse et surtout, gênée. Elle pouvait sentir l'envie chez Elenore, ce qui fit sourire la jeune déesse.

- Elenore, dit moi... Commença Orianna.

La jeune chef alla s'asseoir près de l'espionne et passa son bras menu autour de sa taille.

- Pourquoi as-tu si pêu de confiance en toi? Demanda-t-elle.

Gênée de ce geste, je repoussa poliment la main de la déesse. Je ne comprenais pas pourquoi Orianna me posait une telle question. Habituellement, les gens ne me prêtent aucune attention. Pourquoi ils s'intéressaient à ma vie, à ma personne? Je vivais très bien dans ma solitude. La seule chose que je voulais le plus au monde était d’éviter cette question, la question qui tue pourrait-on appelle. Je ne pouvais pas croire qu'elle osait me parler de moi, de ma vie privé. Pourquoi une fille du clan inverse s'attardait à me parler et essayer de me comprendre, de comprendre mon fond intérieur? Personne ne peut me comprendre, personne ne peut me défricher. Même moi je ne me comprends pas, je ne me trouve pas. Je suis simplement un fille ordinaire perdue au fond du néant, une fille dont tout le monde se fiche. Bref, je suis rien. Je suis la pire fille au monde, je n'aurais jamais dû sortir de ma chambre et oser affronter le monde extérieur! Qu'est-ce qui m'a prit? Jamais, je ne pourrais jamais affronter ce monde. Je ne suis pas assez forte pour ça. Les cheveux à l'arrière des oreilles, je les replaça aussitôt dans mon visage. Je fixais le sol.

-Pourquoi? Je vois vraiment pas de quoi tu parles.

Je me trouvais simplement stupide de commencer à trembler de la voix. Les yeux remplie de larme, j'essayais de cacher ma voix tremblante. Chaque déglutition, j'avais l'impression qu'un couteau me transperçait la gorge. Pourquoi vivre dans un monde si cruel? Je méritais tout ça et je devais vivre avec les conséquences de ma actes. Je mérites que la vie me punisse, je le méritais puisque j’étais née stupide et insensé. Je recommençais à jouer avec mes bracelets et tout mon corps tremblait. Pourquoi la vie avait fait de moi une prisonnière de cette situation.

-Et toi, ta vie va bien?

Qu'est que j'avais fait? Je ne voulais pas que les gens se mêlent de ma vie privée et maintenant c'est moi qui s'en mêlait! Je n'avais aucun sens, je n'étais qu'une pauvre idiote. Il fallait absolument que je me sorte de cette épouvantable situation. Je me détestais tellement, je m'en voulais de ne pas avoir été a la hauteur de la situation. J’essuyai mes yeux afin que les larmes ne coulent pas et je bailla pour lui faire croire que c'était de la fatigue et non de la tristesse. Je voyais tout embrouillée, les murs semblaient m'écraser sous le poids de toute cette dure réalité. Enfin quelle réalité? Je n'y mérite même pas l'entrer. Bête comme je suis, je préfère vivre dans ma stupide tête. J’espérais seulement qu'elle n'ait pas remarquer mes tremblements incontrôlables.


[Désoler, je suis partie de la troisième personne à la première, c'est parce que j'ai réalisé que j'avais de la difficulté a faire mes postes sinon. Bref. JE SUIS DE RETOUR! <3 ]

Lorsque l'espionne repoussa -poliement- sa main, Orianna s'éforceai de rester calme. Elle n'était pas quelqu'un d'affectueux, normalement, mais lorsque'elle l'était, se faire repousser était assez irritant pour la déesse.
Sauf que cette fois, elle n'allait pas perdre patience.

En réalité, l'asiatique s'inquiétait pour tous les clans. Elle ressentait une certaine empathie pour des gens que'elle aimerait bien pouvoir simplement ignorer. C'était plus fort qu'elle.

-Pourquoi? Je vois vraiment pas de quoi tu parles. se défendit la membre du clan du feu.

Puis, cette dernière se remis à jouer avec ses bracelets, son corps recommençant à trembler.

-Et toi, ta vie va bien?

La jeune chef lui sourit brièvement à la suite de cette question. Elle avait changé de sujet pour l'éviter, c'était évident.

-Ma vie est légèrement ennuyante. Mais oui, tout va bien... Si on oubli la créatrice de ton clan qui ne cesse de m'énnerver.

Puis, Orianna eut une idée.

-Parlant de ces chères créatrices, tu sais que si tu as besoin de conseil, tu peux les contacter? Suffit qu'à mele demander.